Attentat suicidaire Un mineur soupçonné de vouloir mourir en martyr lors des JO arrêté

AFP

24.4.2024

Un mineur de 16 ans, soupçonné d'avoir annoncé sur les réseaux sociaux son intention de fabriquer une ceinture explosive et mourir en martyr, était en garde à vue mercredi, a indiqué à l'AFP une source policière, confirmée par le parquet national antiterroriste (Pnat).

L'adolescent a reconnu avoir eu pour projet de commettre une «action terroriste suicidaire» à la Défense pendant les Jeux olympiques, avec un fusil ou un ceinture explosive.
L'adolescent a reconnu avoir eu pour projet de commettre une «action terroriste suicidaire» à la Défense pendant les Jeux olympiques, avec un fusil ou un ceinture explosive.
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AFP

24.4.2024

Le Pnat a ouvert mercredi une enquête pour «participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle en vue de la préparation de crimes d'atteintes aux personnes à la suite de l'interpellation (mardi) d'un jeune homme âgé de 16 ans et originaire de Haute-Savoie».

L'adolescent a été interpellé «à la suite de ses déclarations sur les réseaux sociaux annonçant sa volonté de fabriquer une ceinture explosive en vue de mourir en martyr», a précisé le parquet antiterroriste.

Lors de la perquisition du domicile de ses parents, «différents documents manuscrits dont une déclaration d'allégeance à (l'organisation) Etat islamique» ont été découverts, a précisé la source policière.

Selon cette même source, l'adolescent a reconnu avoir eu pour projet de commettre une «action terroriste suicidaire» à la Défense pendant les Jeux olympiques, avec un fusil ou un ceinture explosive.

Il était suivi pour sa radicalisation

Sa garde à vue, qui était toujours en cours mercredi, «vise à déterminer, au regard de la personnalité de la personne gardée à vue, la réalité du projet d'acte terroriste et le cas échéant, son état d'aboutissement», a précisé le Pnat. Le mineur était suivi pour sa radicalisation, a ajouté la source policière.

Les investigations ont été confiées à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les magistrats antiterroristes s'inquiètent de l'apparition croissante ces derniers mois d'adolescents dans les dossiers sur des projets d'action violente.